Les marques signataires auront l’obligation de payer plus cher leurs fournisseurs, mais elles ne seront pas obligées d’augmenter le prix pour les client·es. Les
marques pourraient décider d’absorber cette augmentation de coûts, qui sera relativement faible, plutôt que d’augmenter les prix. Si les marques décident
d’augmenter les prix, cela sera minime, car le coût de la main d’œuvre n’est qu’une petite fraction du prix au détail.
Il est indéniable que cet accord aura des effets sur la redistribution, sur le long terme, et en plus d’autres facteurs, un impact restructurant sur l’industrie de
l’habillement, qui est plus complexe à prédire. Notre réseau luttera pour amener ce changement positif socialement, écologiquement et économiquement
tant pour les pays producteurs que consommateurs, reflétant notre mission, qui est de redistribuer la richesse et le pouvoir tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Il est clair qu’un tournant radical dans le modèle de consommation de l’industrie mondiale de la mode est nécessaire dès que possible. Aujourd’hui plus
que jamais, les vêtements peu chers et la consommation excessive vont de pair avec la main d’œuvre pauvre et le dénuement des travailleuses et travailleurs.